Qui n’a jamais rêvé de construire une maison à son image ? Choix des superficies, des materiaux, de l’emplacement, aménagement intérieur, extérieur… Acheter un terrain constructible peut être une excellente opportunité. Cependant, il faut être très attentif aux règles en vigueur qui peuvent être assez variables ainsi qu’aux études des travaux préalables sans quoi vous ne serez pas à l’abri de surprises !

LES CONTRE :

Un terrain constructible n’est pas toujours viabilisé
Pour qu’un terrain soit viabilisé, il faut qu’il soit raccordé aux réseaux d’eau, d’électricité, de gaz ou d’assainissement. Si cela n’a pas été réalisé préalablement, il faut compter entre 5 000 € et 15 000 € !
Respecter les règles d’urbanisme
Construire un bien sur un terrain constructible doit répondre à des critères bien préçis qui sont référencés dans le PLU (plan local d’urbanisme) disponible en mairie.
Ces règles peuvent changer selon la commune où vous voulez construire.
Des études géotechniques qui peuvent devenir très chères
Ne s’imposant pas sur l’ensemble du territoire, cette étude est obligatoire dans les zones exposées au phénomène de mouvement de terrain différentiel consécutif à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Estimée entre 5 000€ et 15 000€ mais assurément variable en fonction de chaque situation, l’étude géotechnique peut très fortement influencer votre décision d’acheter.

LES POUR

Avoir un logement qui vous correspond
Tout le monde rêve d’avoir une maison qui lui ressemble. En investissant dans un terrain constructible, vous pourrez avoir la maison dont vous avez toujours rêvé !
Exonération de taxe foncière
Lorsque vous faites construire une habitation, la législation fiscale prévoit une exonération temporaire de taxe foncière sur les logements neufs, dont vous pouvez bénéficier pendant 2 ans. Pour cela, vous devez déposer auprès des services des impôts compétent un formulaire de déclaration modèle H1 dans les 90 jours qui suivent l’achèvement de la construction.
Frais de notaire réduits
Si vous achetez un terrain non bâti à un vendeur professionnel, les frais communément appelés « de notaire » seront moins élevés. A hauteur de 2 à 3%, ces frais se limitent à la taxe de publicité foncière et aux émoluments du notaire.
Restez attentif, d’autres fiscalités vous seront cependant demandées : la taxe de publicité foncière, la contribution de sécurité immobilière et la taxe sur la valeur ajoutée.
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