L’activité des marchands de biens immobiliers a affiché une forte hausse d’activités en 2021 (+16%) du fait notamment de la nette reprise des transactions et de la forte hausse du prix dans l’immobilier ancien.

2022 pourrait toutefois être plus compliquée pour les professionnels de ce secteur habitués à une croissance dynamique depuis plusieurs années.

Un nombre d’établissement et des effectifs en hausse entre 2015 et 2020.

Entre 2015 et 2020, le nombre d’établissements d’au moins un salarié dans le secteur des marchands de biens immobiliers est passé de 2962 à 3701, soit une augmentation de 24,9%.

Sur la même période, les effectifs salariés se sont également accrus : ils sont passés de 6172 en 2015 à 7455 en 2020, soit une augmentation de 20,8%.

L’effectif moyen était ainsi en 2020 de deux personnes par établissement.

D’après les dernières données de l’Insee datant du 1er janvier 2018, il convient cependant de noter que 90% du tissu économique ne comptaient aucun salarié.

La forte hausse des prix de l’immobilier dans les années 2010 (et donc des opportunités de profits à la revente) a en effet incité de nombreux entrepreneurs à se lancer dans cette activité.

Une forte hausse de l’activité en 2021 et sur moyenne période.

L’activité des marchands de biens immobiliers a fortement progressé en 2021 (+16%). Cette croissance s’explique par la nette reprise des transactions et la forte hausse des prix dans l’immobilier ancien (+6%).

Sur la période 2015-2021, le chiffre d’affaires du secteur s’est accru en moyenne de 10,2% par an, dans le sillage du boom de la filière immobilière.

Cette performance est comparable à celle enregistrée par les agences immobilières sur la même période (+10% par an en moyenne). In fine, le chiffre d’affaires des marchands de biens immobiliers a progressé de 79% depuis 2015.

Une croissance qui pourrait ralentir dans les prochaines années.

Les marchands de biens immobiliers pourraient être confrontés à plusieurs difficultés dans les années à venir :

  • Du côté de l’offre, le nombre record de transactions enregistrées lors des dernières années réduira le nombre potentiel de logements sur le marché;
  • Du côté de la demande, les restrictions dans la production de crédits immobiliers en général, et pour les investisseurs locatifs en particulier, pèseront sur leurs investissements immobiliers.

Ainsi, selon le cabinet d’étude Xerfi, le chiffre d’affaires des marchands de biens immobiliers ne progresserait « que » de 7% en valeur en 2022, après une hausse record 16% en 2021.

Vous avez des questions sur le sujet ? N’hésitez pas à vous rapprocher de nos équipes.